Réunions sur le patrimoine culturel immatériel (co-)organisées par l’UNESCO

L’entité du patrimoine vivant du Secteur de la Culture de l’UNESCO, en collaboration avec le Centre régional pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel en Afrique (CRESPIAF), organise un atelier de formation pour formateurs afin de renforcer le réseau mondial des facilitateurs de l’UNESCO en Afrique. Cet atelier se déroulera du 9 au 13 juillet à Alger (Algérie).
L’atelier s’inscrit dans le cadre du programme global de renforcement des capacités pour la mise en œuvre effective de la Convention de 2003 pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel. Pendant cinq jours, les nouveaux membres du réseau, accompagnés par des facilitateurs expérimentés, seront préparés à leur rôle de facilitateurs et familiarisés au matériel de formation, afin qu’ils puissent à leur tour fournir des services de formation et de conseil aux États et communautés.
Aujourd’hui, le réseau comprend 135 facilitateurs à travers le monde, dont 47 en Afrique. En incluant de nouveaux facilitateurs, cet atelier permettra non seulement de satisfaire la forte demande pour le renforcement des capacités en Afrique mais aussi de répondre aux défis rencontrés dans la mise en œuvre de la Convention dans la région.

Documents

• Liste des participants: anglais|français
• Note conceptuelle: français
• Programme: anglais|français

The workshop on inventorying with the participation of communities under the 2003 Convention for the Safeguarding of the Intangible Cultural Heritage builds on the results of the workshop on the implementation of the 2003 Convention held in February 2019 aims to equip participants with knowledge and skills to design and facilitate an inventory approach based on the collective commitment and adapted to the particular situation of the communities. Facilitated by two members of the UNESCO’s facilitators’ network, the workshop will cover the themes of participatory inventory work under the 2003 Convention, possible frameworks for participatory inventory work, ethics and responsibilities, methods and techniques of inventorying, as well as a field practicum. The workshop is organized within the framework of the project “Strengthening capacities for the effective implementation of the 2003 Convention of the Safeguarding of the Intangible Cultural Heritage in Lebanon”, generously funded by the Japan Funds-in-Trust.

The workshop ‘Safeguarding of intangible cultural heritage and community-based inventorying’ was held on 24 – 28 June 2019, at the Ministry of Culture of Albania, the National History Museum, Tirana, and the Ethnographic Museum and Old Bazaar of Kruja. The workshop was organized jointly by the Ministry of Culture of Albania, and the Regional Centre for the Safeguarding of Intangible Cultural Heritage in South-Eastern Europe under the auspices of UNESCO, based in Sofia, Bulgaria.
This was the second capacity building activity on intangible cultural heritage safeguarding organized in Albania in cooperation with the Sofia Center and it followed up on the workshop ‘Implementation of the 2003 Convention at the national level’, which was held in Tirana, Albania in September 2015.
This workshop was led by two UNESCO trained facilitators, Mr Sasa Sreckovic from the Ethnographic Museum in Belgrade, Serbia and Ms Meri Kumbe from the University of Arts of Tirana, Albania and it used an interactive methodology mixing lectures with case studies, role plays and field work exercises. The working language was English
After completing the workshop participants who were representatives from government and non-governmental organizations (NGOs), communities, institutions, students and individual experts felt more aware and better equipped to be engaged in designing and conducting community-based inventorying in their respective communities.

La réunion sous-régionale consacrée à la sauvegarde du PCI en Asie du Sud s’est déroulée du 24 au 26 juin 2019 à Dhaka, au Bangladesh, pour analyser la situation actuelle de l’éducation en matière de PCI en Asie du Sud et discuter des moyens d’aller de l’avant. La réunion était organisée conjointement par l’ICHCAP et le Bureau de l’UNESCO à Dhaka. Vingt-sept participants y ont pris part, parmi lesquels des responsables gouvernementaux et des membres de la société civile de six pays d’Asie méridionale (Bhoutan, Bangladesh, Inde, Maldives, Népal et Sri Lanka). Au cours de cette réunion, les participants ont partagé les politiques et les activités nationales mises en œuvre en matière d’éducation pour la sauvegarde du PCI et ont discuté de futurs projets de coopération.

Pour la première fois, les acteurs de l’éducation et de la culture du Kazakhstan, du Kirghizistan, du Tadjikistan et de l’Ouzbékistan se sont réunis pour discuter des avantages et des méthodes de l’intégration du patrimoine culturel immatériel dans les programmes de l’éducation formelle et non formelle. Cette réunion sous-régionale pour l’Asie centrale, organisée du 18 au 19 juin 2019 à Bishkek (Kirghizistan) par le Bureau de l’UNESCO à Almaty, était accueillie par la Commission nationale de la République kirghize pour l’UNESCO.

Dans le cadre des discussions, les participants ont partagé les expériences récemment menées dans la région, telles que des enquêtes sur les établissements de l’enseignement et de la formation techniques et professionnels pour le patrimoine culturel immatériel et sur l’intégration du patrimoine culturel immatériel dans les écoles. Les participants ont constaté qu’il était grandement nécessaire de former les enseignants à ce nouveau domaine de travail, d’intégrer celui-ci dans les programmes de formation des enseignants en cours d’emploi et de soutenir davantage les programmes d’éducation non formelle. Ces derniers disposent d’une solide expérience en raison de leur coopération étroite avec les communautés détentrices pour élaborer des programmes et des outils d’apprentissage innovants.

Parmi les participants à cette réunion figuraient des fonctionnaires des ministères de la Culture et de l’Éducation, des représentants des Commissions nationales pour l’UNESCO, des coordinateurs et des enseignants du réseau du Système des Écoles Associées de l’UNESCO (réSEAU) ainsi que des représentants de la société civile, de l’Entité du patrimoine vivant de l’UNESCO, du Bureau de l’UNESCO à Almaty, du Bureau de l’UNESCO à Tachkent et du Centre international d’information et de travail en réseau sur le patrimoine culturel immatériel dans la région Asie-Pacifique sous les auspices de l’UNESCO (ICHCAP).

The South-East European Experts Network on Intangible Cultural Heritage (ICH) was established in 2007 by UNESCO, through its Regional Bureau for Science and Culture in Europe, in order to support the implementation of the 2003 Convention for the Safeguarding of the Intangible Cultural Heritage in the region. Annual meetings of the network took place so far in Arbanasi, Bulgaria (2007); Safranbolu, Turkey (2008); Zagreb, Croatia (2009); Râmnicu-Vâlcea, Romania (2010); Belgrade, Serbia (2011); Athens, Greece (2012); Sofia, Bulgaria (2013); Limassol, Cyprus (2014); Venice, Italy (2015); Supetar, Croatia (2016); Sarajevo, Bosnia and Herzegovina (2017); and Ljubljana, Slovenia (2018).
These meetings contributed to enhance a common understanding of opportunities and challenges linked to the safeguarding of the ICH as a key asset of South-East European cultural diversity, promoting the sharing of knowledge and good practices on national measures to implement the Convention, and serving as a platform to develop regional and cross-border cooperation.
The 13th annual meeting is hosted by the City of Cremona, Italy, and organized by UNESCO (Regional Bureau for Science and Culture in Europe, in cooperation with the Living Heritage Entity), thanks to the generous support of the Italian Ministry for Cultural Heritage and Activities and of the Regional Centre for the Safeguarding of Intangible Cultural Heritage in South-East Europe (Category 2 Centre operating under the auspices of UNESCO, based in Sofia, Bulgaria).

Documents

• Concept note and agenda: anglais
• List of participants: anglais

The Solomon Islands joined the UNESCO Convention for the Safeguarding of the Intangible Cultural Heritage last year. The Ministry of Culture and Tourism will organise a Capacity Building Workshop on the Implementation of the ICH Convention in the Solomon Islands in Honiara from 29 April to 3 May 2019.
The Workshop will bring together some 40 participants, including the government officials, ICH holders and practitioners, community leaders, NGOs, and representatives of the Women and Youth Councils in order to build capacity for the implementation of the ICH Convention at the national level.

With some 70 local languages, the ICH in the Solomon Islands reflects its diversity. Their living heritage is under development pressure and threats from urbanization, natural disasters, and climate change. The Workshop intends to address specific challenges and opportunities facing the ICH safeguarding in the Solomon Islands. The Workshop will also provide the opportunity to discuss the role and significance of the Community-based ICH inventorying in East Rennel, World Heritage site in the Solomon Islands.

Vingt-et-un experts internationaux se sont réunis les 21 et 22 mai 2019 au Siège de l’UNESCO à la demande du Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel voir la décision pour discuter des modalités opérationnelles d’action pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel dans les situations d’urgence.
La double dimension de la relation entre les situation d’urgences et le patrimoine vivant a été mentionnée au cours de cette réunion : d’une part, les menaces sur la viabilité du patrimoine vivant en de pareilles situations et d’autre part, le rôle du patrimoine vivant en tant que ressource de préparation, de relèvement, de résilience et de réconciliation. Les experts ont insisté sur la complexité et l’ampleur des urgences et de leur impact sur le patrimoine vivant. Le patrimoine vivant étant indissociable de ses détenteurs, ils ont aussi souligné que le premier pas vers sa sauvegarde consistait à sauver les populations. À cet égard, la coopération avec les acteurs humanitaires et les autres parties prenantes concernées est fondamentale.
Les experts ont également mis l’accent sur le principe d’actions basées sur la participation des communautés, qui est au centre de la Convention de 2003 pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel.
Il sera fait rapport des résultats de cette réunion à la quatorzième session du Comité intergouvernemental à Bogota en Colombie du 9 au 14 décembre 2019, afin d’éclairer les débats sur cette question.

Documents

• Presentation - Session 1: Frameworks - Other relevant international instruments and standards: anglais
• Presentation - Session 2: Intangible cultural heritage in emergencies - Overlapping issues: anglais
• Presentation - Session 3: Intangible cultural heritage and existing operational modalities: anglais
• Presentation - Session 4: Defining Methodological Guidance: anglais
• Programme préliminaire
  LHE/19/EXP/1 Rev.2: anglais|français
• Réunion d’experts sur le patrimoine culturel immatériel dans les situations d’urgence: anglais|français
• Document de travail
  LHE/19/EXP/2: anglais|français
• Liste de participants
  LHE/19/EXP/3 Rev.: anglais/français
• Présentation - Ouverture: anglais|français
• Présentation - Séance 1 : Cadres de l’UNESCO: anglais|français
• Présentation - Séance 2 : Catastrophes naturelles (par M. Hiroki Takakura): anglais
• Présentation - Séance 2 : Conflits (par M. Lassana Cissé): français

The capacity building workshop on the Intangible Cultural Heritage (ICH) safeguarding plan and International Assistance Requests (IAR) development in the Pacific island states took place in Nadi, Fiji, from 13 to 17 May 2019. The workshop was organized by the International Training Centre for Intangible Cultural Heritage (ICH) in the Asia-Pacific Region under the auspices of UNESCO (CRIHAP), a UNESCO’s Category II Center in China and hosted by the Fijian Ministry of Education (Department of Heritage, Arts and Culture).

Le 22 avril 2019, l’Entité du patrimoine vivant a organisé une table ronde en marge de l’Instance permanente des Nations Unies sur les questions autochtones (UNPFII), réunie pour discuter de « La Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel : opportunités pour les peuples autochtones »
L’UNPFII est un organe consultatif du Conseil économique et social (ECOSOC) fondé en 2000. Il reçut alors le mandat de discuter des questions autochtones sur le développement économique et social, l’environnement, la culture, l’éducation, la santé et les droits de l’homme. La session de cette année se concentrait plus particulièrement sur le thème spécial « Connaissance traditionnelle : développement, transmission et protection ».
Le Secrétaire de la Convention de 2003, M. Tim Curtis, donna un aperçu de la Convention et démontra dans quelle mesure il était pertinent que les peoples autochtones soutiennent la mise en œuvre de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones (UNDRIP).

L’ambassadeur Rubén Escalante Hasbún, Représentant permanent de l’El Salavdor auprès des Nations Unies, partagea de récentes expériences vécues à El Salvador dans le cadre d’un projet d’Assistance internationale visant à sauvegarder les traditions orales des locuteurs náhuat dans la municipalité de Santo Domingo de Guzmán. Le projet visait surtout à engager les jeunes dans le processus d’inventaire. Cette initiative renforça l’estime de soi au sein de la communauté et le sentiment de fierté à l’égard de leur culture. « Nous devons inclure les jeunes, en veillant à ce que la jeunesse puisse acquérir une meilleure compréhension de son identité. »
L’Ambassadeur Hasbún a souligné qu’il était important d’exploiter les synergies entre les différents mécanismes internationaux afin d’optimiser les droits autochtones.
C’est un point également soulevé par M. Elifuraha Laltaika, membre de l’UNPFII et fondateur de l’Association pour le droit et la défense des éleveurs en Tanzanie.
« L’importance de la Convention de 2003 ne peut être surestimée puisqu’elle offre des espaces où les peuples autochtones sont à même de continuer la transmission et d’agir en matière de promotion de leur identité. »
M. Laltaika mentionna le potentiel qu’ont les instruments internationaux à renforcer les droits culturels des peuples autochtones, droits historiquement menacés par le passé global du colonialisme et la dépossession.
« La Convention est un élément central contribuant à favoriser ou amplifier les efforts historiques et continus des peuples autochtones pour affirmer leurs identités et préserver leurs langues, cultures et traditions. »
Mme Hindou Ibrahim, coprésidente de l’Instance internationale des peuples autochtones sur le changement climatique et fondatrice de l’Association pour les femmes autochtones et peuples du Chad, insista sur le fait que la Convention corresponde aux préoccupations autochtones en matière de sauvegarde du patrimoine culturel et que sa pertinence se maintienne auprès des générations futures. Elle salua également l’approche basée sur la participation des communautés, exigeant le consentement libre, préalable et éclairé des communautés pour toutes les activités de sauvegarde.
«  Cette Convention représente beaucoup pour moi et peut également représenter beaucoup pour les peuples autochtones. Si elle peut nous guider vers la meilleure approche, avec un consentement libre, préalable et éclairé, et sauvegarder tout ce qui nous fait office de culture, de savoir et de futur. En effet, nous parlons de futur technologique mais notre savoir autochtone est notre futur. »

D’autres questions ont été discutées, incluant les liens entre éducation et patrimoine culturel immatériel, le rôle important des femmes autochtones en tant que porteuses de leurs cultures et des défis face à l’assurance de la mise en œuvre et du respect des conventions internationales protégeant les droits des peuples autochtones au niveau des pays.

L’événement suscita de l’intérêt pour la Convention parmi les participants, enclenchant une dynamique propice à l’Année internationale des langues autochtones. L’UNESCO continuera son travail concernant cette question majeure, par l’organisation d’événements parallèles lors de la prochaine session du Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, à Bogota en Colombie, afin de se pencher sur le rôle des langues autochtones et la sauvegarde du patrimoine vivant.

Vous pouvez écouter la totalité de l’événement à cette adresse

The purpose of this consultation meeting is to continue the reflection with accredited non-governmental organizations (NGOs), the ICH NGO Forum, the informal ad hoc working group and States Parties on the definition of the advisory functions to be fulfilled by accredited NGOs, as requested by the Intergovernmental Committee for the Safeguarding of the Intangible Cultural Heritage at its thirteenth session in 2018 (Decision 13.COM 13). The outcomes of this consultation meeting will be presented to the fourteenth session of the Committee in Bogotá, Colombia, from 9 to 14 December 2019.

The workshop on inventorying with the participation of communities under the 2003 Convention for the Safeguarding of the Intangible Cultural Heritage builds on the results of the workshop on the implementation of the 2003 Convention held in 2011 and aims to equip the staff of the Abu Dhabi Department of Tourism and Culture with knowledge and skills to design and facilitate an inventory approach based on the collective commitment and adapted to the particular situation of the communities. Facilitated by two members of the UNESCO’s facilitators’ network, the workshop will cover the themes of participatory inventory work under the 2003 Convention, possible frameworks for participatory inventory work, ethics and responsibilities, methods and techniques of inventorying, as well as a field practicum.

Après les deux précédents ateliers de Bichkek (2017) et d’Almaty (2018), cette troisième formation de formateurs pour l’Asie centrale s’est tenue à Tachkent (Ouzbékistan) du 8 au 12 avril 2019. Co-organisée par l’UNESCO et le Centre international de formation pour le patrimoine culturel immatériel dans la région Asie-Pacifique (CRIHAP), elle a permis aux participants de quatre pays d’Asie centrale d’approfondir leurs connaissances sur la Convention de 2003 et de renforcer leurs capacités autour de plusieurs thèmes, notamment l’élaboration des politiques, le PCI et l’éducation, ainsi que le cadre général des résultats de la Convention. Une visite sur le terrain dans un atelier de céramique a permis de discuter concrètement du PCI et du développement durable, en mettant l’accent sur la dimension économique et les opportunités/défis du tourisme.